Agir efficacement sur les troubles musculo-squelettiques (TMS) nécessite d’organiser la prévention, car il est essentiel d’analyser les difficultés concrètes rencontrées par les salariés et de croiser les points de vue sur le travail.
« Quand la direction a acquis du matériel d’aide aux manutentions et mis en place des formations "Gestes et postures", elle a "fait son travail". »
Vrai Faux Vrai & faux« Dans notre association d’aide à domicile, la direction a confié la responsabilité de la prévention des TMS aux responsables de secteurs. Ca devrait changer les choses. »
Vrai Faux Vrai & faux« Le médecin du travail ne peut pas aider à la mise en œuvre de la démarche de prévention : son rôle se limite à donner des restrictions d’aptitudes que la direction ne peut pas gérer. »
Vrai Faux Vrai & faux« Les représentants du personnel au CHSCT insistent sur les embauches comme solution, la direction pense qu’il faudrait rééquiper l’établissement en matériel, du coup on ne peut pas avancer. »
Vrai Faux Vrai & faux« Dans notre structure, la direction a confié la responsabilité de la prévention des TMS à un salarié formé sur le sujet. Ses compétences vont nous être utiles ! »
Vrai Faux Vrai & fauxUn projet de prévention des risques professionnels ne se limite pas à une addition d’actions ponctuelles. Pour agir efficacement, il faut identifier et comprendre les difficultés que rencontrent les salariés.
Ce n’est pas possible sans un pilotage structuré de la démarche
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Pour engager une démarche active de prévention des TMS, il est utile d’approfondir vos repères sur les différents acteurs et leurs rôles.
Nous vous invitons à commencer par le premier thème de ce module : « Pourquoi s’organiser ? ».
Un projet de prévention des risques professionnels ne se limite pas à une addition d’actions ponctuelles. Pour agir efficacement, il faut identifier et comprendre les difficultés que rencontrent les salariés.
Ce n’est pas possible sans un pilotage structuré de la démarche
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Vous avez des repères sur les acteurs de la prévention et les ressources que vous pouvez mobiliser. Nous vous invitons à engager la démarche en vous appuyant sur le deuxième thème de ce module : « Comment s’organiser ? ».
Le détail des réponses Les outils pour vous aiderUn projet de prévention des risques professionnels ne se limite pas à une addition d’actions ponctuelles. Pour agir efficacement, il faut identifier et comprendre les difficultés que rencontrent les salariés.
Ce n’est pas possible sans un pilotage structuré de la démarche
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Vous disposez de repères solides sur les TMS et la nécessité de mobiliser et coordonner différents acteurs.
Nous vous proposons de renforcer le pilotage de la démarche TMS grâce aux repères et outils proposés dans ce module.
« Quand la direction a acquis du matériel d’aide aux manutentions et mis en place des formations "Gestes et postures", elle a "fait son travail". »
Les formations « Gestes et postures » n’ont pas d’impact sur la santé des salariés, si elles ne s’accompagnent pas d’une transformationdes situations de travail. Si elles sont réalisées concrètement en situation de travail, elles peuvent être le moyen d’échanger sur les pratiques professionnelles.
L’achat de matériel peut constituer une solution pertinente s’il est intégré dans une réflexion plus globale et adapté à la situation de travail.
Dans tous les cas, la responsabilité de la direction est de mettre en place un plan d’actions qui permette réellement de protéger la santé des salariés. C’est une obligation éthique, mais aussi juridique (obligation de sécurité de résultat).
Cela passe par un engagement de la direction, la structuration du pilotage de la démarche, le dialogue avec les représentants des salariés, un suivi dans le temps des actions, etc.
« Dans notre association d’aide à domicile, la direction a confié la responsabilité de la prévention des TMS aux responsables de secteurs. Ca devrait changer les choses. »
En l’absence d’une véritable politique de prévention, le fait de confier la responsabilité de la prévention aux personnes en charge de l’organisation ne suffit pas : ils peuvent manquer de connaissances, de moyens d’action (par exemple pour tenir des réunions), des moyens pour associer les salariés sans une coordination d’ensemble de la démarche de prévention.
Pour agir efficacement, une mobilisation collective est nécessaire : piloter, suivre avec les représentants du personnel la démarche de prévention, associer les fonctions concernéeset les salariés dans l’analyse et la recherche de solutions.
« Le médecin du travail ne peut pas aider à la mise en œuvre de la démarche de prévention : son rôle se limite à donner des restrictions d’aptitudes que la direction ne peut pas gérer. »
Le médecin du travail est le conseiller de l’employeur et des représentants des salariés en matière de santé au travail : de nombreuses possibilités de travail en commun existent.
De plus, les restrictions d’aptitudes peuvent être un point d’appui : en effet, elles constituent une alerte sur les difficultés de santé des salariés avant que l’inaptitude définitive ne soit prononcée. Elles peuvent constituer une porte d’entrée pour identifier avec les salariés les difficultés qu’ils rencontrent.
« Les représentants du personnel au CHSCT insistent sur les embauches comme solution, la direction pense qu’il faudrait rééquiper l’établissement en matériel, du coup on ne peut pas avancer. »
Le dialogue au sein du CHSCT est un point d’appui majeur pour initier et faire vivre une démarche de prévention des risques professionnels.
Il peut y avoir débat sur les solutions à privilégier, sans remettre en cause la nécessité d’améliorer les situations de travail et d’engager des actions.
L’enjeu est de partager des analyses concrètes de l’activité de travail en associant les salariés, et de ne s’interdire aucune piste de réflexion sur les solutions, même si toutes ne pourront pas être menées à terme. De plus, des actions impossibles aujourd’hui, faute de moyens, peuvent l’être demain.
La prévention des TMS s’appuie sur un ensemble de solutions complémentaires, des solutions locales comme le renouvellement de matériel et des solutions touchant plus largement la politique de l’établissement.
« Dans notre structure, la direction a confié la responsabilité de la prévention des TMS à un salarié formé sur le sujet. Ses compétences vont nous être utiles ! »
La formation de « Formateur PRAP » (Prévention des Risques liés à l’Activité Physique), par exemple, permet d’animer une formation-action en interne, de mobiliser et de sensibiliser les différents acteurs, de conduire une démarche d’analyse et de recherche d’améliorations avec les salariés.C’est l’une des ressources qui peut participer à l’animation du projet de prévention
Attention cependant à ne pas laisser une personne isolée cumuler la charge de l’animation et le pilotage de la démarche de prévention des TMS : la prévention des TMS demande un engagement de la direction, l’implication et une coordination régulière de tous les acteurs concernés.
S’organiser, oui, mais comment ? Des étapes, des acteurs, un pilotage… Qui fait quoi ?
La démarche TMS se structure à deux niveaux :
Une fois organisés, par quoi commencer ? Plusieurs outils de suivi qualitatif et quantitatif de l’état de santé des salariés sont proposés par l’Anact pour appuyer le pilotage de la démarche.