Suivre dans le temps la démarche de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) sert à maintenir son efficacité en termes de santé et de bien-être des salariés.
Il s’agit de s’assurer de la continuité de la démarche, de faire vivre les instances dédiées, de construire des partenariats, notamment avec le service de santé au travail, l’Agefiph ou Oeth, d’animer le dialogue avec les salariés pour qu’il reste actif, et enfin d’évaluer les actions mises en place (réalisations et effets).
« Face au problème des TMS, c’est simple, il est toujours possible de trouver rapidement une solution : il suffit d’acheter le bon matériel. »
Vrai Faux Vrai & faux« Si on veut résoudre le problème des TMS, l’achat de matériel constitue la seule solution durable. »
Vrai Faux Vrai & faux« Quand la direction a acquis du matériel d’aide aux manutentions et mis en place des formations "Gestes et postures", elle a "fait son travail". »
Vrai Faux Vrai & faux« La mise à jour du DUERP est utile pour suivre l’évolution du risque TMS et les actions de prévention dans le temps. »
Vrai Faux Vrai & faux« Les représentants du personnel au CHSCT insistent sur les embauches comme solution, la direction pense qu’il faudrait rééquiper l’établissement en matériel, du coup on ne peut pas avancer. »
Vrai Faux Vrai & fauxLes causes des TMS sont toujours en lien avec l’environnement de travail.
Du fait de l’évolution permanente du contexte de travail (évolutions du public, de ses besoins et attentes, évolutions du cadre réglementaire, du contenu du travail, des modalités d’organisation collective, évolutions des salariés, de leur âge, de leur expérience, de leurs qualifications…), la démarche de prévention des TMS doit être une démarche continue, inscrite dans la durée.
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Dans un premier temps, nous vous invitons à partager une réflexion avec les membres du CHSCT à partir des fiches illustrées « Comprendre les facteurs de TMS ».
Ensuite, vous pouvez vous appuyer sur les repères et outils proposés dans ce module pour renforcer votre démarche.
Les causes des TMS sont toujours en lien avec l’environnement de travail.
Du fait de l’évolution permanente du contexte de travail (évolutions du public, de ses besoins et attentes, évolutions du cadre réglementaire, du contenu du travail, des modalités d’organisation collective, évolutions des salariés, de leur âge, de leur expérience, de leurs qualifications…), la démarche de prévention des TMS doit être une démarche continue, inscrite dans la durée.
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Vous avez des repères sur les TMS et l’importance de la pérennité des démarches de prévention. Nous vous invitons à renforcer votre démarche en vous appuyant sur les repères et outils proposés dans ce module.
Les causes des TMS sont toujours en lien avec l’environnement de travail.
Du fait de l’évolution permanente du contexte de travail (évolutions du public, de ses besoins et attentes, évolutions du cadre réglementaire, du contenu du travail, des modalités d’organisation collective, évolutions des salariés, de leur âge, de leur expérience, de leurs qualifications…), la démarche de prévention des TMS doit être une démarche continue, inscrite dans la durée.
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Vous disposez de repères solides sur les TMS et l’importance de la pérennité des démarches de prévention.
Pour aller plus loin, des repères et outils sont proposés dans ce module.
« Face au problème des TMS, c’est simple, il est toujours possible de trouver rapidement une solution : il suffit d’acheter le bon matériel. »
De façon générale, trouver une solution rapidement aux TMS constitue souvent une « fausse bonne idée ».
Le matériel peut être un élément de solution face aux TMS, mais ce n’est jamais le seul et dans de nombreux établissements, des achats trop rapides de matériel se traduisent par du matériel non utilisé : escaliers pour la change en crèche, lève-personnes inadaptés à des espaces exigus ou trop peu nombreux pour être disponibles, etc.
Si des acquisitions sont décidées, le matériel doit être acheté à l’issue d’une réflexion plus globale sur l’activité de travail. Ses conditions d’utilisation doivent faire l’objet d’échanges collectifs, et il doit être testé avant l’achat.
De plus, la formation à l’utilisation du matériel, les modalités de maintenance, etc., doivent être envisagées dès le départ.
Enfin, une fois le matériel mis en place, il est nécessaire d’évaluer son impact sur le travail après quelque temps d’utilisation. Le but est de savoir si cela a réellement fait diminuer l’exposition au risque de TMS, et de comprendre comment cela a transformé le travail et éventuellement a pu créer de nouvelles difficultés.
« Si on veut résoudre le problème des TMS, l’achat de matériel constitue la seule solution durable. »
Quelles que soient les solutions envisagées, elles sont adaptées à un contexte et à un moment donnés. Pour les inscrire dans le temps, il est nécessaire de porter un regard régulier sur les conditions d’exercice des activités des salariés, pour ajuster les solutions en fonction des évolutions du travail.
De plus, l’achat de matériel ne constitue pas la seule solution face au risque de TMS.
« Quand la direction a acquis du matériel d’aide aux manutentions et mis en place des formations "Gestes et postures", elle a "fait son travail". »
Les formations « Gestes et postures » n’ont pas d’impact sur la santé des salariés, si elles ne s’accompagnent pas d’une transformationdes situations de travail. Si elles sont réalisées concrètement en situation de travail, elles peuvent être le moyen d’échanger sur les pratiques professionnelles.
L’achat de matériel peut constituer une solution pertinente s’il est intégré dans une réflexion plus globale et adapté à la situation de travail.
Dans tous les cas, la responsabilité de la direction est de mettre en place un plan d’actions qui permette réellement de protéger la santé des salariés. C’est une obligation éthique, mais aussi juridique (obligation de sécurité de résultat).
Cela passe par un engagement de la direction, la structuration du pilotage de la démarche, le dialogue avec les représentants des salariés, un suivi dans le temps des actions, etc.
« La mise à jour du DUERP est utile pour suivre l’évolution du risque TMS et les actions de prévention dans le temps. »
L’évaluation des risques, basée sur une analyse du travail réel, doit permettre de mieux appréhender le risque de TMS et d’enrichir son plan d’actions.
L’actualisation du DUERP est un bon moyen de suivre la mise en œuvre du plan d’actions et l’évolution de l’exposition des salariés dans le temps, dans le cadre du CHSCT.
« Les représentants du personnel au CHSCT insistent sur les embauches comme solution, la direction pense qu’il faudrait rééquiper l’établissement en matériel, du coup on ne peut pas avancer. »
Le dialogue au sein du CHSCT est un point d’appui majeur pour initier et faire vivre une démarche de prévention des risques professionnels.
Il peut y avoir débat sur les solutions à privilégier, sans remettre en cause la nécessité d’améliorer les situations de travail et d’engager des actions.
L’enjeu est de partager des analyses concrètes de l’activité de travail en associant les salariés, et de ne s’interdire aucune piste de réflexion sur les solutions, même si toutes ne pourront pas être menées à terme. De plus, des actions impossibles aujourd’hui, faute de moyens, peuvent l’être demain.
La prévention des TMS s’appuie sur un ensemble de solutions complémentaires, des solutions locales comme le renouvellement de matériel et des solutions touchant plus largement la politique de l’établissement.
L’évaluation du risque TMS et son inscription dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) aident au maintien de la démarche dans le temps, puisque le DUERP doit être mis à jour, en lien avec le CHSCT, au moins une fois par an.
De nombreuses structures de l’ESS utilisent le DUERP comme outil de suivi des indicateurs identifiés (quantitatifs et qualitatifs) et de l’avancement des actions de prévention, ce qui constitue un point d’appui.
Dans le cadre d’une prévention durable des TMS, il est important de disposer d’indicateurs de l’état de santé musculosquelettique des salariés.
Suivre les évolutions de l’état de santé des salariés s’entend au niveau collectif, pour apprécier la situation et les effets des démarches mises en œuvre, et au niveau individuel, pour engager si besoin des actions de maintien en emploi le plus tôt possible, dès l’apparition des premières douleurs.