Vous avez mis en place des actions de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) mais sans résultat satisfaisant ? Vous estimez que les contraintes sont trop fortes pour agir efficacement ?
Ce module est fait pour vous.
Il comprend 8 questions pour vous situer et vous orienter. Pour chaque question, vous pouvez répondre « vrai », « faux », ou les deux si vous pensez que la réponse est plus nuancée.
A la fin du questionnaire, nous vous proposons des pistes d’action adaptées à votre situation, et nous vous donnons des réponses détaillées pour chaque question.
« Quand la direction a acquis du matériel d’aide aux manutentions et mis en place des formations "Gestes et postures", elle a "fait son travail". »
Vrai Faux Vrai & faux« La direction de la structure n’a pas de marges de manœuvre pour agir sur l’activité, elle est ce qu’elle est. »
Vrai Faux Vrai & faux« La direction ne peut rien faire, quand elle est au courant des problèmes de santé des salariés, il est trop tard. »
Vrai Faux Vrai & faux« La structure n’a pas les moyens, il faudrait plus de personnel et plus de matériel, ce n’est pas pris en compte par nos financeurs. »
Vrai Faux Vrai & faux« Les salariés se plaignent, mais, comme on ne peut pas les changer de poste de travail, on ne peut rien y faire. »
Vrai Faux Vrai & faux« Dans notre association d’aide à domicile, la direction a confié la responsabilité de la prévention des TMS aux responsables de secteurs. Ca devrait changer les choses. »
Vrai Faux Vrai & faux« Le médecin du travail ne peut pas aider à la mise en œuvre de la démarche de prévention : son rôle se limite à donner des restrictions d’aptitudes que la direction ne peut pas gérer. »
Vrai Faux Vrai & faux« La mise à jour du DUERP est utile pour suivre l’évolution du risque TMS et les actions de prévention dans le temps. »
Vrai Faux Vrai & fauxLe caractère multifactoriel des TMS permet d’envisager de nombreuses pistes d’action et élargit les marges de manœuvre.
Mais, pour cela, il est indispensable que les salariés fassent remonter leurs difficultés, et qu’elles soient traitées.
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Agir est pourtant possible. Cela nécessite d’organiser un dialogue au sein de la structure.
Le détail des réponses Les outils pour vous aiderLe caractère multifactoriel des TMS permet d’envisager de nombreuses pistes d’action et élargit les marges de manœuvre.
Mais, pour cela, il est indispensable que les salariés fassent remonter leurs difficultés, et qu’elles soient traitées.
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Vous savez que la prévention des TMS est possible, mais vous vous heurtez à des contraintes de temps et de moyens. Il est possible de surmonter ces difficultés. Cela passe par l’association des salariés dès l’analyse.
Le détail des réponses Les outils pour vous aiderLe caractère multifactoriel des TMS permet d’envisager de nombreuses pistes d’action et élargit les marges de manœuvre.
Mais, pour cela, il est indispensable que les salariés fassent remonter leurs difficultés, et qu’elles soient traitées.
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Vous êtes convaincu que vous disposez de marges de manœuvre réelles, même si elles sont étroites. Pour aller plus loin, nous vous proposons des outils concrets pour affermir votre méthode.
Le détail des réponses Les outils pour vous aider« Quand la direction a acquis du matériel d’aide aux manutentions et mis en place des formations "Gestes et postures", elle a "fait son travail". »
Les formations « Gestes et postures » n’ont pas d’impact sur la santé des salariés, si elles ne s’accompagnent pas d’une transformationdes situations de travail. Si elles sont réalisées concrètement en situation de travail, elles peuvent être le moyen d’échanger sur les pratiques professionnelles.
L’achat de matériel peut constituer une solution pertinente s’il est intégré dans une réflexion plus globale et adapté à la situation de travail.
Dans tous les cas, la responsabilité de la direction est de mettre en place un plan d’actions qui permette réellement de protéger la santé des salariés. C’est une obligation éthique, mais aussi juridique (obligation de sécurité de résultat).
Cela passe par un engagement de la direction, la structuration du pilotage de la démarche, le dialogue avec les représentants des salariés, un suivi dans le temps des actions, etc.
« La direction de la structure n’a pas de marges de manœuvre pour agir sur l’activité, elle est ce qu’elle est. »
Globalement les exigences de l’activité sont connues. C’est précisément dans le déroulement de l’activité de travail que se situent les facteurs de risque de TMS.
Cependant, il y a toujours des marges de manœuvre pour agir. C’est en associant les salariés à une analyse approfondie de leurs situations de travail que l’on peut trouver des solutions adaptées.
« La direction ne peut rien faire, quand elle est au courant des problèmes de santé des salariés, il est trop tard. »
La connaissance tardive des problèmes de santé des salariés, au moment de la survenue d’un arrêt maladie de longue durée, voire au moment de l’avis d’inaptitude délivré par le médecin du travail, est un phénomène très fréquent, mais qui peut être évité ou limité.
Il est possible de mettre en place un partenariat avec le service de santé au travail pour une détection précoce des problèmes de santé, de favoriser l’expression des salariés sur les premiers symptômes de TMS (fatigue, douleurs liées au travail), d’utiliser des outils qui permettent un suivi de l’état de santé des salariés.
« La structure n’a pas les moyens, il faudrait plus de personnel et plus de matériel, ce n’est pas pris en compte par nos financeurs. »
Les contraintes de moyens imposées par les modes de financement des métiers de l’ESS contribuent à l’augmentation des contraintes des activités de travail.
Cependant, des marges de manœuvre existent. C’est en prenant le temps d’organiser des échanges sur le travail entre salariés qu’elles pourront être trouvées.
Les structures (secteur sanitaire, médico-social, aide à domicile, crèches associatives…) qui ont engagé un projet de prévention des TMS ont ainsi trouvé des aménagements de l’activité qui ont réduit l’exposition des salariés au risque.
« Les salariés se plaignent, mais, comme on ne peut pas les changer de poste de travail, on ne peut rien y faire. »
Les plaintes des salariés sont des occasions de dialogue sur le travail qui peuvent permettre d’engager une analyse plus poussée et de trouver diverses solutions.
« Dans notre association d’aide à domicile, la direction a confié la responsabilité de la prévention des TMS aux responsables de secteurs. Ca devrait changer les choses. »
En l’absence d’une véritable politique de prévention, le fait de confier la responsabilité de la prévention aux personnes en charge de l’organisation ne suffit pas : ils peuvent manquer de connaissances, de moyens d’action (par exemple pour tenir des réunions), des moyens pour associer les salariés sans une coordination d’ensemble de la démarche de prévention.
Pour agir efficacement, une mobilisation collective est nécessaire : piloter, suivre avec les représentants du personnel la démarche de prévention, associer les fonctions concernéeset les salariés dans l’analyse et la recherche de solutions.
« Le médecin du travail ne peut pas aider à la mise en œuvre de la démarche de prévention : son rôle se limite à donner des restrictions d’aptitudes que la direction ne peut pas gérer. »
Le médecin du travail est le conseiller de l’employeur et des représentants des salariés en matière de santé au travail : de nombreuses possibilités de travail en commun existent.
De plus, les restrictions d’aptitudes peuvent être un point d’appui : en effet, elles constituent une alerte sur les difficultés de santé des salariés avant que l’inaptitude définitive ne soit prononcée. Elles peuvent constituer une porte d’entrée pour identifier avec les salariés les difficultés qu’ils rencontrent.
« La mise à jour du DUERP est utile pour suivre l’évolution du risque TMS et les actions de prévention dans le temps. »
L’évaluation des risques, basée sur une analyse du travail réel, doit permettre de mieux appréhender le risque de TMS et d’enrichir son plan d’actions.
L’actualisation du DUERP est un bon moyen de suivre la mise en œuvre du plan d’actions et l’évolution de l’exposition des salariés dans le temps, dans le cadre du CHSCT.