Vous êtes décidé à agir mais vous ne savez pas comment orienter vos actions ? Vous souhaitez renouveler et diversifier vos actions ?
Ce module est fait pour vous.
Il comprend 5 questions pour vous situer et vous orienter. Pour chaque question, vous pouvez répondre « vrai », « faux », ou les deux si vous pensez que la réponse est plus nuancée.
A la fin du questionnaire, nous vous proposons des pistes d’action adaptées à votre situation, et nous vous donnons des réponses détaillées pour chaque question.
« L’organisation du travail et en particulier les formes collectives de travail permettent de limiter l’apparition des TMS. »
Vrai Faux Vrai & faux« Une piste de travail serait de demander aux salariés de faire remonter systématiquement toutes les difficultés qu’ils rencontrent en termes de charge de travail. »
Vrai Faux Vrai & faux« Les représentants du personnel au CHSCT insistent sur les embauches comme solution, la direction pense qu’il faudrait rééquiper l’établissement en matériel, du coup on ne peut pas avancer. »
Vrai Faux Vrai & faux« Un des axes de travail majeurs dont on dispose face aux TMS est de (re)donner des marges de manœuvre aux salariés. »
Vrai Faux Vrai & faux« Dans notre structure, la direction a confié la responsabilité de la prévention des TMS à un salarié formé sur le sujet. Ses compétences vont nous être utiles ! »
Vrai Faux Vrai & fauxLes causes des TMS sont toujours multiples, et très en lien avec l’environnement du travail et les possibilités d’action des salariés face aux aléas. Tout ce qui renforce le partage d’expériences et leurs marges de manœuvre aide à réduire le risque de TMS.
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Vous souhaitez mettre en place une démarche de prévention des TMS, mais vous ne voyez pas comment faire concrètement. Nous vous proposons de vous appuyer sur d’autres expériences et sur un dialogue au sein de votre structure.
Le détail des réponses Les outils pour vous aiderLes causes des TMS sont toujours multiples, et très en lien avec l’environnement du travail et les possibilités d’action des salariés face aux aléas. Tout ce qui renforce le partage d’expériences et leurs marges de manœuvre aide à réduire le risque de TMS.
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Vous avez des idées de pistes d’action, même si vous trouvez que les marges de manœuvre sont faibles.
Le détail des réponses Les outils pour vous aiderLes causes des TMS sont toujours multiples, et très en lien avec l’environnement du travail et les possibilités d’action des salariés face aux aléas. Tout ce qui renforce le partage d’expériences et leurs marges de manœuvre aide à réduire le risque de TMS.
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Vous avez d’ores et déjà des repères structurés sur les pistes d’action face aux TMS. Pour aller plus loin, l’enjeu est de faire vivre la démarche de prévention dans le temps.
Le détail des réponses Les outils pour vous aider« L’organisation du travail et en particulier les formes collectives de travail permettent de limiter l’apparition des TMS. »
L’aménagement de l’organisation du travail (répartition et contenu des tâches, temps de travail…) est un facteur de protection direct en réduisant l’exposition (répétitivité, intensité du travail) et en permettant la récupération au cours d’une journée, après des périodes de forte activité si elles n’ont pas pu être évitées.
Le partage et les échanges entre collègues sur les difficultés et les façons de faire participent à l’efficacité, la reconnaissance et la santé au travail. Un collectif de travail développe un ensemble d’ajustements collectifs, de formes de coopération et d’entraide qui permettent de mieux préserver la santé physique et mentale de chacun. Sans ce soutien, une personne isolée éprouvera plus de difficultés à faire face seule à de fortes contraintes de travail.
« Une piste de travail serait de demander aux salariés de faire remonter systématiquement toutes les difficultés qu’ils rencontrent en termes de charge de travail. »
Il est utile de repérer les difficultés rencontrées par les salariés. C’est le seul moyen d’agir sur les problèmes réels du travail et d’éviter que des situations dégradées demeurent.
Cette démarche demande à être animée pour favoriser l’expression des salariés en leur donnant un retour régulier et soutenue régulièrement, afin qu’elle ne retombe pas dans l’oubli.
« Les représentants du personnel au CHSCT insistent sur les embauches comme solution, la direction pense qu’il faudrait rééquiper l’établissement en matériel, du coup on ne peut pas avancer. »
Le dialogue au sein du CHSCT est un point d’appui majeur pour initier et faire vivre une démarche de prévention des risques professionnels.
Il peut y avoir débat sur les solutions à privilégier, sans remettre en cause la nécessité d’améliorer les situations de travail et d’engager des actions.
L’enjeu est de partager des analyses concrètes de l’activité de travail en associant les salariés, et de ne s’interdire aucune piste de réflexion sur les solutions, même si toutes ne pourront pas être menées à terme. De plus, des actions impossibles aujourd’hui, faute de moyens, peuvent l’être demain.
La prévention des TMS s’appuie sur un ensemble de solutions complémentaires, des solutions locales comme le renouvellement de matériel et des solutions touchant plus largement la politique de l’établissement.
« Un des axes de travail majeurs dont on dispose face aux TMS est de (re)donner des marges de manœuvre aux salariés. »
L’activité de service et de soins s’adresse à une grande diversité de bénéficiaires et se caractérise par la capacité des professionnels de faire face aux imprévus. Pour être efficace et garantir la qualité, le salarié doit pouvoir adapter ses façons de faire en fonction des circonstances, et préserver ainsi, et aussi, sa santé. L’augmentation des marges de manœuvre des salariés va dans le sens de la prévention des TMS.
Avoir des marges de manœuvre, c’est concrètement avoir au cours de l’exercice du travail, la possibilité de prendre plus ou moins de temps, de changer de matériel, d’obtenir du soutien… C’est aussi au niveau de la structure toutes les mesures qui favorisent l’intégration, la formation et les collectifs de travail.
C’est enfin, en conception, la place qui est offerte aux salariés dans les différentes étapes menant à la définition des futures situations de travail. Plus l’implication des salariés dans les évolutions de leurs situations de travail est importante, plus leurs marges de manœuvre augmentent.
« Dans notre structure, la direction a confié la responsabilité de la prévention des TMS à un salarié formé sur le sujet. Ses compétences vont nous être utiles ! »
La formation de « Formateur PRAP » (Prévention des Risques liés à l’Activité Physique), par exemple, permet d’animer une formation-action en interne, de mobiliser et de sensibiliser les différents acteurs, de conduire une démarche d’analyse et de recherche d’améliorations avec les salariés.C’est l’une des ressources qui peut participer à l’animation du projet de prévention
Attention cependant à ne pas laisser une personne isolée cumuler la charge de l’animation et le pilotage de la démarche de prévention des TMS : la prévention des TMS demande un engagement de la direction, l’implication et une coordination régulière de tous les acteurs concernés.