Vous souhaitez mettre en place une démarche de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) et vous ne savez pas par où commencer ? Vous vous demandez si vos actions sont adaptées au contexte spécifique de votre activité ?
Ce module est fait pour vous.
Il comprend 5 questions pour vous situer et vous orienter. Pour chaque question, vous pouvez répondre « vrai », « faux », ou les deux si vous pensez que la réponse est plus nuancée.
A la fin du questionnaire, nous vous proposons des pistes d’action adaptées à votre situation, et nous vous donnons des réponses détaillées pour chaque question.
« Face au problème des TMS, c’est simple, il est toujours possible de trouver rapidement une solution : il suffit d’acheter le bon matériel. »
Vrai Faux Vrai & faux« Si on veut résoudre le problème des TMS, l’achat de matériel constitue la seule solution durable. »
Vrai Faux Vrai & faux« La solution, c’est de faire tourner les salariés sur les missions les plus dures pour répartir la pénibilité. »
Vrai Faux Vrai & faux« La solution, c’est d’affecter les salariés les plus jeunes aux missions les plus "lourdes", ils sont plus résistants. »
Vrai Faux Vrai & fauxLes TMS sont des pathologies complexes, multifactorielles. Il n’est possible de prévenir les TMS qu’en partant des difficultés concrètes des salariés, en les analysant pour trouver des solutions contextualisées. Il faut donc associer les salariés à cette réflexion.
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Avant de penser « solutions », il est utile d’approfondir vos connaissances sur les TMS.
Le détail des réponses Les outils pour vous aiderLes TMS sont des pathologies complexes, multifactorielles. Il n’est possible de prévenir les TMS qu’en partant des difficultés concrètes des salariés, en les analysant pour trouver des solutions contextualisées. Il faut donc associer les salariés à cette réflexion.
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Vous avez des idées sur les solutions à mettre en place. Pour aller plus loin, il est nécessaire de les partager avec d’autres dans une démarche structurée.
Le détail des réponses Les outils pour vous aiderLes TMS sont des pathologies complexes, multifactorielles. Il n’est possible de prévenir les TMS qu’en partant des difficultés concrètes des salariés, en les analysant pour trouver des solutions contextualisées. Il faut donc associer les salariés à cette réflexion.
Vous avez 0% de bonnes réponses.
Vous avez des représentations justes sur la prévention des TMS. Nous vous invitons à associer les salariés à l’identification des situations de travail pénibles, afin que les solutions soient réellement adaptées.
Le détail des réponses Les outils pour vous aider« Face au problème des TMS, c’est simple, il est toujours possible de trouver rapidement une solution : il suffit d’acheter le bon matériel. »
De façon générale, trouver une solution rapidement aux TMS constitue souvent une « fausse bonne idée ».
Le matériel peut être un élément de solution face aux TMS, mais ce n’est jamais le seul et dans de nombreux établissements, des achats trop rapides de matériel se traduisent par du matériel non utilisé : escaliers pour la change en crèche, lève-personnes inadaptés à des espaces exigus ou trop peu nombreux pour être disponibles, etc.
Si des acquisitions sont décidées, le matériel doit être acheté à l’issue d’une réflexion plus globale sur l’activité de travail. Ses conditions d’utilisation doivent faire l’objet d’échanges collectifs, et il doit être testé avant l’achat.
De plus, la formation à l’utilisation du matériel, les modalités de maintenance, etc., doivent être envisagées dès le départ.
Enfin, une fois le matériel mis en place, il est nécessaire d’évaluer son impact sur le travail après quelque temps d’utilisation. Le but est de savoir si cela a réellement fait diminuer l’exposition au risque de TMS, et de comprendre comment cela a transformé le travail et éventuellement a pu créer de nouvelles difficultés.
« Si on veut résoudre le problème des TMS, l’achat de matériel constitue la seule solution durable. »
Quelles que soient les solutions envisagées, elles sont adaptées à un contexte et à un moment donnés. Pour les inscrire dans le temps, il est nécessaire de porter un regard régulier sur les conditions d’exercice des activités des salariés, pour ajuster les solutions en fonction des évolutions du travail.
De plus, l’achat de matériel ne constitue pas la seule solution face au risque de TMS.
« La solution, c’est de faire tourner les salariés sur les missions les plus dures pour répartir la pénibilité. »
Ne pas concentrer les missions les plus « lourdes » physiquement et psychiquement sur les mêmes personnes, s’organiser pour permettre des régulations collectives de la charge de travail, sont effectivement des facteurs de protection.
Cependant, cela n’est pas suffisant. En premier lieu, une analyse des situations jugées « lourdes » doit permettre de trouver des aménagements pour en diminuer la pénibilité et faciliter ainsi leur prise en charge par tous.
« La solution, c’est de changer les comportements du personnel. »
Les comportements ne sont pas seulement le résultat de la personnalité ou de la formation des salariés. Les caractéristiques des situations dans lesquelles ils sont placés influent sur les comportements professionnels : les aides à domicile, qui travaillent de façon isolée, vont plus souvent tenter de résoudre un problème seules que faire appel à leur hiérarchie.
La prévention ne consiste pas à changer les comportements directement (par des recommandations générales sur la manière de faire, par exemple), mais à agir collectivement sur les caractéristiques des situations de travail et à améliorer l’organisation du travail plus généralement. Il est également utile de prévoir des temps d’échanges sur les pratiques professionnelles pour conforter les gestes professionnels.
« La solution, c’est d’affecter les salariés les plus jeunes aux missions les plus "lourdes", ils sont plus résistants. »
La capacité musculaire des jeunes est souvent supérieure à celle des seniors, mais ne les protège pas pour autant du risque de TMS. Les seniors ont quant à eux pu développer des stratégies efficaces pour se préserver.
Concentrer les contraintes élevées sur certaines personnes, quelles que soient leurs caractéristiques, revient à surexposer ces personnes qui, à plus ou moins court terme, vont également souffrir de TMS.